Contre toute lumière dansent mes ombres

De Sylvain Beaulieu. Documentaire. 82min. 2024.

« Clown, abattant dans la risée, dans le grotesque, dans l’esclaffement, le sens que contre toute lumière je m’étais fait de mon importance.« 

À 26 ans, tandis que j’élevais seul ma fille de 5 ans, j’ai perdu la vue suite au déclenchement d’une maladie génétique. L’étendue des possibles s’est alors réduite à la mesure de la dévastation de mon champ visuel. Je percute les panneaux de circulation, je suis trompé par les miroirs et provoque des dérapages mal contrôlés. Serai-je un clown sans masque ? Depuis que l’étiquette handicap me colle à la peau, je n’ai de cesse d’écarter mes barreaux.

Contre toute lumière dansent mes ombres est un récit autobiographique en quête d’images qui invite à la dérision comme échappée belle.


Against all light, my shadows dance

I was 26 years old when fog filled my eyes. Days after days, clouds massed until they formed some molasses that covered the world and fragilized my life. For 20 years, I was considered as an handicapped person but I am still trying to get free from this image. With this film, I share my story, with my opinion and self-deprecation.


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Si vous êtes intéressé·e·s pour accueillir une projection, vous pouvez écrire à  : diffusion.corpusfilms@gmail.com

Contre toute lumière dansent mes ombres a été audiodécrit par Marie Diagne (Le Cinéma Parle) avec le soutien de l’UNADEV.

Réalisation : Sylvain Beaulieu et Nicolas Contant

Image : Nicolas Contant et Sylvain Beaulieu

Son : Benoit Perraud

Montage : Camille Fougère

Musique originale : Thibault Lefranc

Consultation à l’écriture : Anna Feillou

Audiodescription : Marie Diagne (Le cinéma parle) et Sylvain Beaulieu

Production : Odile Méndez-Bonito et Benoit Perraud

En co-production avec l’association Les Yeux d’IZO : https://lesyeuxdizo.com/

Avec le soutien de la Région Nouvelle-Aquitaine en partenariat avec le CNC (aide au développement et à la production), de la SCAM (Bourse Brouillon d’un rêve), de la SACEM, de la fondation Sakura et de l’Unadev (Union Nationale des Aveugles et Déficients Visuels).